En Côte d’Ivoire, une équipe de bénévoles s’est créée en fin d’année 2020. Cette équipe a notamment monté une opération pour soutenir les enfants malades du service d’oncologie-pédiatrie du centre hospitalier d’Abidjan.
Dalila et Guynoa se démènent pour faire rayonner le message de Raoul Follereau et poursuivre son combat pour les exclus. Les deux jeunes femmes habitent Abidjan et connaissent bien la Côte d’Ivoire, particulièrement Guynoa. Cadre supérieur née à Abidjan, elle a connu la Fondation Raoul Follereau assez tardivement. « J’ai rencontré par hasard le représentant en Côte d’Ivoire, Pierre Velut, qui m’a parlé des actions de la Fondation. » Parallèlement, Guynoa visite les enfants malades du service d’oncologie-pédiatrie du centre hospitalier d’Abidjan. Elle est touchée par la situation dans laquelle ces enfants se trouvent. « La plupart sont issus de familles pauvres, vivant dans un milieu rural. A l’hôpital, ils n’ont pas d’eau, pas de fruits… Les frais qu’impliquent une hospitalisation longue sont trop élevés pour les familles qui sont obligées d’arrêter le traitement », déplore Guynoa. Ceux qui peuvent être admis ne reçoivent souvent qu’une partie du traitement, faute de moyens, ce qui amoindrit les chances de guérison. Dès lors, ces enfants sont voués à une mort certaine. La jeune femme, accompagnée de Dalila, ont proposé le projet d’aider ces enfants en tant que bénévoles pour la Fondation Raoul Follereau. « Nous avons créé une cagnotte afin de lever des fonds pour financer l’achat de médicaments pour le traitement des 17 enfants du service », souligne Guynoa.
4/5 des enfants peuvent guérir
En moyenne, quatre enfants sur cinq peuvent guérir d’une pathologie cancéreuse si le diagnostic est précoce et les moyens de traitements accessibles. Grâce à la mobilisation de Dalila et Guynoa, la Fondation Raoul Follereau a pu réunir la somme de 8000 € pour poursuivre les traitements et la prise en charge des enfants. La prise en charge des 17 enfants est estimée à environ 40 000€. « Je suis confiante, nous allons y arriver ! », aima à dire Guynoa, « je visite les enfants deux fois par semaine. Je suis heureuse de pouvoir m’engager sur des projets de long terme avec la Fondation Raoul Follereau. Cela permet d’aider le plus de monde possible ! »
Toutes les deux semaines, l’équipe de la Fondation achète les médicaments nécessaires aux chimiothérapies qui sont ensuite remis au service d’oncologie par les deux bénévoles. Elles s’assurent aussi que les familles des enfants puissent en disposer. Grâce à l’engagement de Dalila, la Fondation Raoul Follereau a pu organiser un goûter de Noël pour les enfants.
Une équipe de bénévoles qui s’agrandit
Les deux jeunes femmes sont rejointes par Sandrine, une infirmière d’origine belge, et Steev, un militaire, commandant de bord pour les Nations Unis. Ce couple de bénévoles a choisi de s’engager dans le quartier pauvre d’Abidjan, d’Adiopoudoumé.
En bordure de lagune, les noyades sont fréquentes en particulier chez les enfants. Faute de matériel adapté impossible d’effectuer des réanimations dans le dispensaire de quartier. Les femmes accouchent dans des conditions précaires sans suivi du rythme cardiaque des nourrissons. Grâce à la Fondation Raoul Follereau, le centre a été doté d’un aspirateur de mucosité et un moniteur de surveillance fœtale. Cette aide ponctuelle a permis d’améliorer la vie quotidienne des habitants du quartier, Sandrine et Steev assurent la formation à l’utilisation de ces matériels et s’assurent de leur bon usage.
Pour aider les enfants du service d’oncologie, vous pouvez faire un don