Les anciens malades peuvent souffrir de réactions lépreuses graves. La compagnie à but non lucratif MDGH, la Fondation Raoul Follereau et la Fondation Anesvad lancent un essai clinique sur un nouveau traitement prometteur contre ces réactions.

 

Le 12 novembre dernier, le professeur Stewart Cole, président de la Commission médicale et scientifique de la Fondation Raoul Follereau, et Oleg OUSS, président du Directoire de la Fondation, ont reçu Mark Sullivan AO, directeur général de Medicines Development for Global Health (MDGH), au siège de la Fondation, à Paris. (voir photo)

La compagnie bio-pharmaceutique indépendante MDGH développe des médicaments contre les maladies négligées, endémiques dans les pays à revenu faible et intermédiaire. L’un des deux médicaments développés par MDGH, le Dovramilast, pourrait être prometteur pour traiter les réactions lépreuses les plus graves – les érythèmes noueux lépreux (ENL).

Un traitement jusqu’alors très lourd pour les patients

 Les érythèmes noueux lépreux (ENL) sont des réactions inflammatoires qui apparaissent généralement dans les 3 années suivant le début du traitement contre la lèpre. Jusqu’alors, le principal moyen de traiter les ENL a été l’administration de corticoïdes : un tel traitement par corticoïdes est lourd et peut entrainer des effets secondaires importants pour les patients.

MDGH et la Fondation Raoul Follereau, en partenariat avec la Fondation Anesvad, ont décidé de lancer un essai clinique sur le nouveau traitement par Dovramilast, dans 10 sites répartis dans le monde. La Fondation Raoul Follereau est responsable des essais qui débuteront, en 2025, dans 4 sites situés au Bénin, en Côte d’Ivoire et à Madagascar.